vendredi 1 janvier 2010

Un enfant nous est né, au milieu de nos misères

Noël n’est pas seulement la crèche et la joie de la naissance, c’est le Christ souffrant.

Il naît dans la misère, dans une étable puante, en voyage, rejeté par les hommes. Il a voulu partager la plus grande misère de l’homme, car il se soucie de lui.
C’est Jésus qui peut nous aider à voir comment aider ceux qui sont pauvres et sans abri, y compris les enfants non attendus.

La grotte dans laquelle il naît, c’est aussi son tombeau, et ses langes l’enserrent comme le fit plus tard son linceul.
Jésus est né comme tous les hommes dans la perspective de mourir. Sa naissance nous rappelle aussi sa mort, mais aussi sa résurrection.

Au cœur de l’hiver c’est aussi l’annonce du renouvellement de la nature humaine, qui ressuscitera avec lui.

Adorer ou mépriser l'être humain

L’être humain est le plus beau de tout ce qui a été créé, au dessus même de toutes les étoiles de l’univers et de la nature toute entière.
Aujourd’hui on met l’homme derrière la protection des arbres et des fleurs ; on préfère ce qui est matériel.
Cela peut se comprendre, car l’homme est devenu insupportable, rempli de haine et d’orgueil, de meurtres et de crimes. C’est parce que l’homme ne rentre plus en lui-même pour se souvenir qu’il a été créé à la ressemblance de Dieu. Il faut que l’homme retrouve sa vraie place, ouvert aux mouvements de son âme et avec Dieu.
Toi, homme, sans Jésus Christ, tu ne peux pas devenir humble et pardonner.
Le chrétien dispose d’une bonté et d’un pouvoir spécial d’apporter la paix s’il ne compte pas seulement sur lui-même pour choisir ses chemins. Le chrétien laisse Dieu agir en lui-même. Quand on prie, ce sont les idées venues de Dieu qui nous viennent.

Image rmn.