Les femmes sont plus courageuses. Dieu a une dimension féminine. Quand nous disons « et raham alaïn » ; cela veut dire « prends pitié » avec le même sentiment de tendresse et d’attachement qu’une mère envers le fruit de ses entrailles. Dieu est tendre comme une mère pour nous.
Les femmes sont allées au tombeau le matin de Pâques, au moment ou les apôtres avaient PEUR.
Elles n’ont pas peur d’aller au tombeau.
Nous ne voyons pas les cimetières comme des lieux d’horreur, remplis de choses dégoûtantes, de cadavres putréfiés ou de vains fantômes.
Nos tombeaux sont notre joie. Ils sont notre fierté. Ce sont les tombeaux d’hommes et de femmes sauvés par le Christ. Ils sont le mémorial de nos victoires sur la mort.
Nos tombeaux sont comme des jardins. Le grain de notre vie semé sur cette terre y repose pour se préparer à y germer pour la vie éternelle. Après les larmes de la séparation, la fin de la vie est notre joie, car elle nous fait passer dans la Vie éternelle. Nous sommes deux fois ressuscités à la suite de Jésus. La première résurrection, descendante, est celle ou Dieu ressuscite notre chair en s’incarnant. La seconde résurrection est ascendante, et nous fait sortir de tout ce qui est mort dans notre vie pour entrer dans la vie.