dimanche 22 mars 2009

Ouvrez-vous à l’amour du Seigneur

Par un paroissien d’après le sermon de ce dimanche.

Beaucoup dans notre société veulent agir uniquement en suivant une raison limitée aux réalités matérielles. Mais ces réalités matérielles, du mariage, des grandes organisations sociales et politiques n’aboutissent qu’à la mort si elles sont séparées de Jésus. Il faut ouvrir notre cœur à la présence du Christ, qui est le seul à pouvoir nous conduire vers la Vie éternelle, avec lui.


C’est en particulier auprès de lui que les plus désespérés peuvent se réfugier. Dans la nuit de la foi, quand on se demande à quoi sert la vie, c’est lui qui vient à notre secours. Comme Mère Theresa ou soeur Emmanuelle au milieu de ses doutes et de ses aridités, nos simples prières, nos « Notre Père » et nos « Je Vous salue Marie » peuvent accomplir le miracle de nous apporter la Paix qui vient du ciel.
Image RMN base Mistral.

dimanche 15 mars 2009

Qui est ce centurion ?

Par un paroissien, d'après le sermon de ce dimanche

Ce centurion qui vient demander une guérison à Jésus (Mathieu 8: 5-13), qui est il?
Peut être un modèle pour nous quand nous prions le Seigneur.

Ce centurion c'est aussi Jésus et la guérison qu'il demande, c'est aussi celle de notre âme. Il est celui qui commande aux hommes, mais qui peut le faire en étant exaucé car il reconnaît une autorité au dessus de lui, celle du Père.
Alors nous aussi devant ce centurion-Jésus, nous sommes dans l'admiration devant cette foi plus grande encore que celle qu'on trouve chez les fils d'Israël et qui annonce la conversion des païens.

Il en est selon sa foi, il a reconnu que Dieu pouvait répondre à sa demande.
Reconnaître la puissance et le pouvoir de Dieu, dire qu'il peut le faire, c'est ce qui nous manque bien souvent.
C'est aussi ce qui manque trop souvent à nos gouvernants et les précipite dans la guerre au lieu de les unir dans la paix.

La guérison de son esclave ne lui enlève pas seulement la croix, elle la lui apporte.
Cette croix ce n'est plus seulement une somme de souffrances, mais l'imitation du Christ, qui dit "Que ta volonté soit faite" et qui porte pleinement le poids de sa liberté et de ses responsabilités.

Autre lecture de l'Evangile de la guérison de l'esclave du centurion romain
Autre Voyage du centurion, celui d'Ernest Psichari
Tableau : Sebastien Bourdon via Repro Tableaux.

dimanche 8 mars 2009

Aider les chrétiens d'Irak réfugiés en France

Le ministre des affaires étrangères a accordé 500 visas à des chrétiens irakiens persécutés dans leur pays, mais cela ne leur offre qu'un droit de séjour provisoire en France.

Arrivés en France et logés dans des conditions très précaires, ils doivent expliquer leur situation aux fonctionnaires de l'Office Français pour les Réfugiés et Appatrides, chargés de dire s'ils recevront effectivement le droit d'asile politique.

L'association AEMO (Association d'Entraide aux Minorités d'Orient) cherche
Des traducteurs arabe (dialectal irakien ou syrien) / français
et des rédacteurs pour prendre des notes et mettre en forme le témoignage qui servira de base à leur demande d'asile politique.
D'autres besoins se font sans doute sentir.

Contact : aemo.france[arboase]yahoo.fr

Comment guérir de ce qui nous paralyse intérieurement ?

Sermon sur le miracle de la guérison du paralytique. (La foule bloque la porte d’une maison où Jésus se trouve, les amis du paralysé font un trou dans le toit pour le faire descendre auprès de Jésus. Il lui dit « tes péchés sont pardonnés », cela scandalise une partie de l’assemblée car en pardonnant les péchés, il se met à l’égal de Dieu, qui seul pouvait pardonner les péchés. Il leur répond qu’après avoir fait une chose difficile (pardonner), il va en faire un facile, faire que le paralysé se remette à marcher.
Ce qui nous paralyse.
Il arrive un moment où nous n’arrivons plus à supporter les hypocrites, menteurs et calomniateurs qui s’avancent avec un habit d’agneau.
L’injustice me fatigue psychologiquement, elle fait que je deviens comme le paralysé de l’Evangile. Nous qui sommes modelés par le péché, nous sommes faibles. Il ne s’agit pas d’un péché transmis par le sang (mais d’une contagion venue du monde). Le péché qui (me) vient de la société me pousse à détester même mon père et ma mère.
Les causes du mal.
Nous sommes attaqués par les forces invisibles du mal. Aujourd’hui on dit (trop souvent) que nos problèmes sont psychologiques, on vous envoie chez le psy ou à l’hôpital Sainte Anne, mais il y a aussi l’esprit du mal qui profite de la fragilité des émotions humaines.
Le péché subi.
On a en nous un homme ancien, pourri et paralysé par le péché. Je constate que je fais le mal que je ne voudrais pas faire et que je ne fais pas le bien que je voudrais faire (Saint Paul).
Notre participation au péché.
L’homme ancien qui est en nous est séduit par le péché contre l’intelligence et la sagesse de Dieu qui se manifeste au plus haut point dans la miséricorde.
On n’a pas en nous la force de pardonner à nos persécuteurs, qu’il s’agisse de gens comme ceux de Daesh ou d’autres. Comment pouvons-nous pardonner ce qui est impardonnable, comme les décapitations par exemple ?
Par le pardon, vers la guérison.
Humainement j’ai le droit de détester celui qui me fait du mal, mais Dieu est venu parmi nous pour nous donner la force et la capacité d’aller plus loin et de pardonner.
Je peux subir la paralysie psychologique que me transmettent les autres, mais j’ai la responsabilité de laisser mon âme être paralysée elle aussi. Par le péché, je me persécute moi-même. Je n’ai donc pas à avoir peur de ceux qui ont le pouvoir de paralyser le corps, mais de ce qui peut paralyser mon âme. La guérison que Jésus apporte et anticipe la résurrection de notre âme et de notre corps.
Vers une re-naissance.
On a aussi en nous un homme nouveau re-né par la force de l’amour et de la miséricorde.
Par Jésus nous avons le pouvoir d’être enfants de Dieu. Il me fait devenir plus fort car ma vie n’est pas terminée avec mon corps. Ma vie est une âme et un corps fait pour la résurrection. Mon corps peut être torturé, mais il est comme le grain de blé qui meurt et qui va ressusciter.
Vers la vraie guérison.
Beaucoup vivent leur relation à Dieu comme une panique, dans la demande d’une guérison qui nous permette de vivre comme avant.
La guérison matérielle est le signe extérieur d’une guérison intérieure. Jésus nous donne en nous un royaume qui ne dépend pas de la mollesse de notre condition humaine.
Dieu ne guérir pas tout le monde (matériellement). Il me dit « Mon fils, le bonheur de la vie est en toi ; j’ai guéri la paralysie de ton âme ».
Par cette guérison intérieure, nous n’avons plus peur de la persécution de notre corps.
Pour recevoir cette guérison, on a besoin de beaucoup de rencontres avec Dieu.
Aujourd’hui, on voudrait guérir le paralytique loin de Jésus alors que Dieu nous donne l’Esprit Saint pour qu’il guérisse les paralysies de nos âmes, pour que nous soyions dans le dynamisme de la vie divine.

Sermon du 8 mars 2009.
Il n'y a pas eu de guérison d'un paralytique à Capharnaüm. Ou plutôt, Le paralytique guéri dans cette maison au toit percé, c'est notre âme.
La maison où l'on ne peut rentrer tellement la foule est compacte c'est l'Eglise,
Le toit qu'il faut percer pour arriver quand même au vrai médecin ce sont les obstacles et les blocages qui obstruent notre vie spirituelle.
Jésus commence par libérer le paralytique de ses péchés, et du poids de ses manquement passés
Il le libère ensuite de la paralysie.
Cela peut être celle de ses jambes,
mais la paralysie qui touche nos âmes est plutôt celle notre volonté.
Obéissant au Christ, le paralysé prend alors son brancard et s'en retourne chez lui
Cette civière qu'il faut porter c'est notre croix.
Mais cette croix n'est pas la somme des choses désagréables et des maux que nous subissons.
Cette croix, ce sont les responsabilités que nous reçevons; de père, de professeur, de prochain d'un pauvre qui demande etc ...

Images 1 et 2 via Repro-tableaux.com.
Sermon de Saint Jean Chrysostome sur le même Evangile.