[Jésus
dit à ses contradicteurs que ses œuvres témoignent pour lui].
L’identité
de quelqu’un n’est pas seulement de papiers, elle est liée à sa
mission, à ses responsabilité et à sa charge.
Quand
on rencontre quelqu’un, on lui demande qui il est, pour être
rassuré. On se demande : Que cherche-t-il ? Qu’attend-il
de moi ? Que vient-il faire ici ? Dans certain cas, le nom
de famille peut donner une indication, par exemple de métier. En
Orient, le nom Najjar correspond est aussi le nom du métier de
menuisier. Dans ce cas, et souvent pour nous, l’identité est
attachée à la profession qu’on exerce.
Quand
on reçoit le baptême, on reçoit un nouveau nom qui correspond à
la mission du future baptisé. Ce nom est celui de saints qui forgent
la personnalité de la personne.
Qui
est Jésus ?
Il
a reçu ou s’est donné plusieurs noms pour témoigner de lui-même.
Il
n’a pas besoin que les autres lui disent qu’il est Dieu, il le
sait bien lui-même. Il le dit pour que nous soyons sauvés.
De
notre côté, nous recherchons des témoignages des autres sur
nous-mêmes, et c’est souvent pour rassasier l’esprit de
tentation qui nous empêche d’écouter la voix de Dieu.
Nous
sommes tentés de définir le salut en dehors de cette voix.
Le
salut que nous attendons n’est pourtant pas une solution
mathématique ou une solution. Le salut, c’est une expérience.
C’est un état de présence (à soi-même) à chaque moment.
Nous
avons toujours peur. Le salut viendra-t-il ? Serons-nous
sauvés ?
Le
salut n’est pas un chose qui se prouve, mais qui se vit.
C’est
quelque chose qu’on ne peut pas transmettre aux autres directement.
On peut seulement leur transmettre un témoignage de joie et de lien
intime et courageux avec le Christ. Sa parole peut ne pas être en
nous car nous n’y croyons pas.
Le
salut ne se comprend pas par la raison. La raison s’enchante et
s’exalte quand on vit le salut, mais elle ne peut pas le
circonscrire. Elle découvre la paix totale, l’amour et la joie de
vivre.
Le
salut est plus qu’un moment de soutien dans la détresse, un don où
une guérison psychique. C’est un profond renouvellement spirituel.
C’est la découverte que je suis important, que j’ai des talents
et des pouvoirs, mais pour que Dieu soit glorifié.
Jésus
n’a pas jugé être digne d’être à l’égal de Dieu. Il s’est
fait petit, serviteur, il a connu la faim et la souffrance, a été
torture, insulté et flagellé, mais sa gloire n’a pas été
touchée et n’est pas touchée par cela.
Personne
ne peut me priver de ma gloire et de ma dignité. Elle est
indissolublement liée à mon corps et ce corps ressuscitera. Jésus
dit qu’il n’a pas besoin de ses amis ou de ses parents. De même
pour nous, des personnes arrogantes peuvent nous dévaloriser, y
compris dans nos familles, mais sans nous priver de notre gloire. Ces
personnes disent « tant pis pour la vérité ». Elles
suivent leur intérêt et leurs émotions ou leurs sentiments. Elle
se cachent la vérité.
Jésus
dit au contraire qu’il est venu imposer le glaive qui peut séparer
le père et le fils ou l’homme et sa femme en apportant la vérité.
Jésus meurt pour avoir apporté ce témoignage de vérité, en ayant
pris le risque de souffrir et de mourir.
Ce
témoignage de vérité, c’est de dire « Regardez mes
œuvres ».
Certains
disent qu’ils défendent la vérité, mais leurs œuvres sont
corrompues. Même au sein de l’Eglise, on peut rencontrer des
personnes qui détruisent par leurs mensonges, mais il ne faut pas
rester esclaves de ces mensonges.
Dites
la vérité, et vous serez des hommes libres à l’intérieur de
vous, avec la satisfaction et la gloire que Dieu nous donne. La vie
est sérieuse. Soyons courageux et fermes dans la vérité, avec
amour et fermeté, sans avoir peut d’affronter ceux qui sont sur le
mauvais chemin.
Image Site Vasari.
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